Vous avez récemment eu l’occasion de découvrir avec nous le WEC ou Championnat du monde d’endurance.
Ce championnat en était à sa troisième course à Spa-Francorchamps après les visites précédentes à Sebring ( USA ) et à Portimao ( Portugal ) A deux reprises, la victoire est revenue à Toyota, mais Ferrari a tout de même montré ses dents avec la pole position et la troisième place à Sebring et la deuxième place à Portimao. Pour en savoir plus sur le WEC, cliquez ici.
Rendez-vous pour la troisième manche à Spa-Francorchamps. Une course qui sert, chaque année, de préparation aux 24 heures du Mans , puisque le tracé de Spa est le plus proche du circuit du Mans.
Un week-end du WEC se déroule toujours selon le même horrarie. Il commence à Spa le jeudi matin par les inspections techniques des voitures. Tout comme vous devez présenter votre propre voiture à l’inspection annuel, les équipes doivent également présenter leurs voitures de course une par une dans un box spécialement équipé pour une inspection générale incluant la pesée.
Ils sont suivis par les premiers essais libres, qui permettent de recueillir les informations nécessaires sur l’état de la piste, l’usure des pneus et les réglages de la voiture. Une voiture du WEC est pilotée par trois pilotes, il faut donc trouver un compromis qui satisfasse les trois pilotes. La Toyota n°8 de Buemi/Hartley et Hirakawa a immédiatement établi un temps cible de 2.02.982. Une bonne seconde et demie plus tard suivent la Ferrari 50 de Fuoco/Molina et Nielsen et la Toyota numéro 7 de Conway/Kobayashi et Lopez. Bien sûr, il ne s’agit que des premiers essais, et beaucoup de choses peuvent encore changer.
Jeudi, en fin d’après-midi, débute la deuxième séance qui, comme la première, dure une heure et demie. C’est la Ferrari numéro 51 de Pier Guidi/Calado et de l’ex-pilote de F1 Giovinnazzi qui, avec 2.01.871, réduit d’un peu plus d’une seconde le temps de la Toyota lors des essais du matin. L’autre Ferrari suit à 1,2 seconde.
Juste avant la fin de cette séance, un accident grave se produit au sommet du Raidillon. Deux Ferrari AF Corse GT s’y percutent et sont très endommagées. Un malentendu entre les pilotes, dont l’un sortait de la pitlane, est à l’origine de l’accident. Les deux voitures sont quasiment radiées.
Porsche a également connu des problèmes techniques. Après que la 963 numéro 5 de Cameron/Christensen et Macowiecki ait calé devant l’ancienne pitlane, la 963 numéro 6 d’Estre/Vanthoor et Lotterer a également calé dans le “Raidillon” deux tours plus tard. Les deux Porsche ont été emmenées par une dépanneuse.
Une troisième séance d’essais libres suivra le vendredi. Le beau temps de jeudi est en vacances pour un moment et sur une piste mouillée, la Toyota numéro 7 est à nouveau la plus rapide avec un temps de 2.08.702. La Cadillac numéro 2 de Bamber/Lynn et Westbrook suit en deuxième position à 0,734 seconde. Le troisième temps est même pour une LMP2 avec l’Oreca belge WRT numéro 31 de Gelael/Habsburg et Frijns à une seconde et demie.
Puis, en fin d’après-midi, il y a les qualifications pour la course et il y a un moment fort avec Brendon Hartley qui perd la Toyota n°8 lors du tour de chauffe à la “Raidillon”. Fin de l’histoire pour ce grand favori. La n°8 devra s’élancer en queue de peloton.
La Ferrari 51 d’Antonio Giovinazzi est la plus rapide du peloton et c’est déjà la fête chez Ferrari. Cependant, cette joie ne dure pas longtemps car, en raison d’un dépassement des limites de la piste, son temps est annulé. Une voiture doit se trouver à l’intérieur des lignes blanches de la piste avec au moins une roue à tout moment. Ils retombent en P3 et la pole position revient donc à la Toyota GR010 numéro 7 devant la Ferrari numéro 50. Entre ces deux premières, il n’y a que 0,024 seconde d’écart. Il n’y a rien de plus excitant !
Les places quatre et cinq sont occupées par les Cadillac, suivies par deux Porsche. La sixième place est occupée par la Porsche Penske numéro six et la septième par la Porsche privée Jota de Da Costa/Stevens et Ye. Une belle entrée en matière pour l’équipe Jota.
Vient ensuite la Glickenhaus numéro 708 de Dumas/Pla et Mailleux devant les 9X8 de Peugeot. Peugeot n’est manifestement pas encore dans le rythme et doit encore céder plusieurs secondes par tour.
En LMP2, la pole est pour la voiture United de Tom Blomqvist.
Et en GT il y a une première pole pour l’Aston Martin Vantage de l’équipe ORT. Le pilote Al Harthy offre ainsi à Oman sa première pole dans le WEC.
Après le soleil de jeudi et la pluie de vendredi, d’épais nuages de brouillard s’installent dans la vallée de Francorchamps samedi matin. En plusieurs endroits, il n’y a même que quelques mètres de visibilité. Heureusement, le ciel se dégagera un peu plus tard. Mais ce ne sera pas une belle journée.
On peut encore compter sur les doigts les spectateurs présents et le personnel des équipes arrive dans le paddock.
Pourtant, il y a déjà de l’activité dans la pitlane. Plusieurs mécaniciens ont travaillé toute la nuit pour effectuer des réparations. Les voitures qui ont eu un problème technique grave ou un accident doivent se présenter à nouveau à l’inspection technique. Pour la Cadillac jaune numéro 3, le moteur V8 a été remplacé. Après l’inspection, l’inspecteur demande de démarrer le moteur. Le son du V8 américain sur un circuit de Spa encore en éveil : Magistral !
Mais Cadillac n’est certainement pas la seule à se présenter. Ferrari, elle aussi, fait la queue avec sa 499P et la Porsche Jota doit également rejoindre la file d’attente. Comme nous l’avons souligné, c’est comme à la contrôle technique des voitures de route. Sauf qu’ici, ils travaillent un peu plus vite.
L’équipe AF Corse a passé toute la journée et la nuit de vendredi à samedi à travailler sur les deux voitures 488 GTE détruites lors de l’accident du Raidillon. La voiture numéro 54 a été réparée. La voiture numéro 21 n’était pas réparable. Un nouveau châssis a été transféré de Maranello et est arrivé à Spa vendredi soir. Le changement de châssis a été effectué dans la nuit de vendredi à samedi. La Ferrari rouge s’est présentée à la de contrôle à 8h29.
Après la pesée, il y a eu un contrôle très poussé suivi d’un feu vert pour la participation.
Le client moyen de Ferrari aurait certainement refusé la livraison parce qu’on pouvait voir quelques « rafistolages », mais cette 488 doit participer dans une course automobile et non à un concours de beauté. Ce n’est donc pas vraiment un problème.
Les fans de sport automobile disposeront d’une demi-heure pour voir leurs pilotes préférés pendant la promenade dans les stands. Les pilotes s’assoient ensuite à une table pour chaque équipe afin de distribuer des autographes. Dans les grandes écuries comme Ferrari et Toyota, il y a une énorme file d’attente.
C’est moins le cas pour les petites équipes. Pendant ce temps la pluie s’est mise à tomber. D’abord doucement, puis un peu plus fort.
La Scuderia Glickenhaus a également fait l’objet d’une longue file d’attente. La petite équipe qui a osé construire, avec success, une Hypercar sous sa propre direction attire également de nombreux fans. Le grand patron Jim Glickenhaus lui-même était présent à la séance d’autographes de ses pilotes. Il a remarqué, dans la foule, une petite fille avec un appareil photo. Jim s’est approché, a parlé à la petite fille et lui a demandé si elle voulait visiter le box Glickenhaus.
Jim Glickenhaus : un homme au cœur chaleureux.
Les fans ne veulent pas seulement des autographes : les selfies et les photos des pilotes sont également très recherchés. Et la plupart des pilotes sont vraiment très sympathiques avec leurs fans.
Après le passage au stand, les derniers préparatifs de la course commencent. Les voitures sont ravitaillées en carburant et les ordinateurs portables effectuent une dernière vérification. Ensuite, les voitures se dirigent vers la pré-grille où elles sont alignées dans l’ordre où elles ont terminé les qualifications.
Le trophée unique du vainqueur de l’édition centenaire des 24 heures du Mans se trouve également devant la ligne de départ. Après avoir entonné l’hymne national Belge, on sait que le départ est proche. Mais la piste est encore humide. Il ne pleut peut-être plus, mais cela peut changer et devenir totalement différent en cinq minutes à Francorchamps. Les stratèges évaluent les options. Quels pneus monter ? Va-t-il encore pleuvoir ? Ce n’est pas une science exacte, nous devrons donc attendre et voir.
Il est 12h45 lorsque les voitures passent pour la première fois après un tour derrière le Safety-car. Un tour supplémentaire suit pour des raisons de sécurité, après le peloton est lâché. Depuis cette année, les chauffe-pneus ne sont plus autorisés dans le WEC. Jusqu’à présent, cela ne posait pas vraiment de problème car les températures des courses précédentes étaient suffisamment élevées, mais à Spa, la jauge de température n’indique que 8 degrés et il faut beaucoup plus de temps pour chauffer les pneus. Cela posera un sérieux problème à plusieurs reprises au cours de la course. Dès le tour de chauffe, derrière la voiture de sécurité, deux Porsche GT sortent de la piste mais peuvent continuer.
La plupart des voitures partent en pneus pluie, mais chez Toyota, on pense qu’il ne pleuvra plus et on opte immédiatement pour des pneus temps sec ou des slicks. La Toyota n°7 est dépassée immédiatement après le départ dans la Source par les deux Ferrari et la Cadillac bleue qui sont chaussées de pneus pluie. La Cadillac jaune est chaussée de pneus secs et c’était certainement une bonne stratégie pour diviser les deux voitures.
D’autres voitures comme la Porsche Jota et les Peugeot sont également parties en pneus pluie et montent dans le classement.
En LMP2, c’est un véritable train qui défile avec tous les concurrents les uns derrière les autres. En tête: l’Oreca Premat numéro 63 avec la jeune Doriane Pin au volant.
Entretemps en GT, la concurrence est rude entre l’Aston Martin numéro 25 et la Porsche Iron Dames numéro 85 avec notre compatriote Sara Bouvy au volant.
Les collègues masculins d’Iron Lynx ne sont pas aussi bien lotis car leur Porsche se retrouve, après seulement 15 minutes, dans le bac à sable de “Combes”. Cela provoque un premier safety-car et le peloton revient ensembe. Pas de chance pour les gars avec les pneus pluie, ils perdent leur avantage. Pendant que la voiture de sécurité circule, la piste s’assèche de plus en plus et lorsque la course reprend le feu vert, les hommes chaussés de pneus slicks ont l’avantage. Les pneus pluie s’usent davantage sur une surface sèche. La Toyota numéro 7 dépasse les deux Ferrari en un demi-tour.
Les voitures chaussées de pneus pluie rejoignent leur box pour des chaussures sèches. Ces pneus secs doivent être réchauffés et, sans les chauffe-pneus, cela prend maintenant un peu plus d’un tour. Ceci entraîne une perte de temps. Les deux Ferrari passent donc de la tête du classement à la dernière place, perdant plus d’un tour sur la Toyota qui se promène en tête de la course. Pendant ce temps, la deuxième Toyota, partie en queue de peloton, se hisse à la quatrième place.
Après 45 minutes de course, l’Oreca de l’équipe Vector perd sa roue arrière gauche dans “Combes”. Une nouvelle fois, le safety-car fait son apparition sur la piste. Quinze minutes plus tard, les premiers arrêts normaux aux stands ont lieu et le Vanwall est immédiatement victime des pneus froids. En sortant de la pitlane, elle glisse hors de la piste et heurte la glissière de sécurité. Heureusement, il peut continuer sa route.
Le classement après les premiers arrêts aux stands : en tête la Toyota numéro 8, en deuxième position la Cadillac numéro 3 et la Toyota numéro 8 en troisième position. Dans tout ce chaos, une LMP2 de United Autosports suit même en quatrième position.
Mais la belle chanson de la Cadillac jaune ne dure pas longtemps. Alors qu’il occupe une belle deuxième place, Renger Van der Zande quitte le Raidillon à grande vitesse. La Cadillac jaune est totalement détruite sur le côté droit par la violence du choc. Selon l’ équipe, un problème de servo-volant en est la cause. Une fois de plus, le Safety-car sort pour effectuer les travaux de nettoyage nécessaires.
Devant, les Toyota sont en P1 et P2 après l’accident de la Cadillac. A presque un tour, l’autre Cadillac suit en troisième position devant la Porsche Penske numéro 5 et les deux Ferrari en remontée. Ferrari a clairement la voiture la plus rapide dans ces conditions. Elle peut même se dédoubler en revenant dans le même tour que les Toyota. En LMP2, la lutte est acharnée entre les équipes WRT, Prema et United. En GT, un nouveau leader se dessine avec la Ferrari Richard Mille numéro 83, pilotée par Lilou Wadoux. Un peu plus loin, les Iron Dames se battent pour une place sur le podium avec deux Aston Martin.
Et Porsche perd aussi une voiture. Pas par accident, mais la 963 numéro 6, avec notre compatriote Laurens Vanthoor au volant, cale tout simplement à la sortie du “Busstop”. Il n’y a plus d’électricité. Cela provoque un Full Course Yellow (un mode dans lequel chaque concurrent doit rouler à la même vitesse). La Porsche peut être garée assez rapidement en lieu sûr par les officiels de la piste.
Mais c’est à nouveau la Vanwall qui provoque un FCY en glissant dans le bac à sable à “Combes”. Celle-ci est hissée hors du bac à gravier et peut poursuivre sa route. Chaque voiture du WEC est équipée de points fixes auxquels une poutre peut être connectée pour le levage. De cette manière, l’opération peut être effectuée rapidement et en toute sécurité.
A une heure et demie de l’arrivée, la Ferrari numéro 50 s’arrête au stand. Après un ravitaillement et changement des pneus Michelin neufs, Antoinio Fuoco prend le volant. En descendant pour le “Raidillon”, il glisse hors de la piste et atterrit lourdement dans les glissières de sécurité. La cause en est encore une fois la combinaison du froid et des pneus. La meilleure Ferrari disparaît ainsi de la course. En LMP2, la lutte reste acharnée. Les quatre premiers se succèdent au Raidillon (2 x Prema, WRT et United). En GT aussi, tout reste ouvert pour les places deux à quatre.
A l’entame de la dernière heure de course, ce sont toujours les deux Toyota qui roulent en tête. L’unique Porsche Penske suit en troisième position devant la Cadillac bleue et l’unique Ferrari. En LMP2, la Premat 0reca numéro 63 reçoit un temps de pénalité pour un arrêt au stand qui a mal tourné et voit ainsi ses chances de victoire s’envoler. Deux voitures sont encore en pleine remontée : la Ferrari numéro 51 et la Chevrolet Corvette en GT. Cette dernière avait rétrogradé en début de course après un mauvais choix de pneus et un tête-à-queue de Ben Keating. Le pilote professionnel Nicky Catsburg rejoint les candidats au podium.
Pour la victoire, il n’y a plus de doute : elle revient à Toyota, mais pour le podium en Hypercar, tout est encore ouvert. En LMP2 aussi, tout reste à faire et en GT, ce n’est pas différent. Et ce, après cinq heures et demie de course ! La Cadillac bleue recule en fin de course et la Porsche et la Ferrari de Penske la dépassent. En fait, la Ferrari est tellement plus rapide que la Porsche qu’elle parvient à rattraper un peu moins d’une demi-minute dans la dernière demi-heure sur la 963.
A l’aube du dernier tour, l’écart est encore d’un peu moins de cinq secondes et au freinage de la longue ligne droite de Kemmel, la Ferrari dépasse la Porsche et monte ainsi sur le podium.
Pendant ce temps la Toyota numéro 7 a franchi, sous feux d’artifice, la ligne d’arrivée. Ils ont été suivis après 11 secondes par leurs collègues de l’équipe. C’est tout de même un bel exploit après être parti de la toute dernière place. La cinquième place est revenue à la Cadillac et la sixième à la Porsche 963 privée de Jota, qui a néanmoins fait une entrée fracassante dans la catégorie Hypercar.
En LMP2, la victoire revient à l’équipe Belge WRT avec Robert Kubica, Louis Delétraz et Rui Andrade. Ils devancent de six secondes la voiture United de Joshua Pierson, Tom Blomqvist et Oliver Jarvis. La troisième place revient étonnamment à la voiture d’Europol Compétition qui a réussi à dépasser ses collègues de Prema cinq minutes avant la fin. Albert Costa, Fabio Scherer et Jakub Smiechowski montent ainsi sur le premier podium du WEC pour cette équipe.
C’est également le cas dans la catégorie GT. La Corvette de Catsburg/Keaton et Nicolas Varrone avait repris la deuxième place à l’Aston Martin d’Eastwood/Dinan et Al Harthy, terminant deuxième derrière la Ferrari 488 GTE de Luis Companc/Alessio Rovera et Lilou Wadouw. Cette dernière devient ainsi la première femme pilote à monter sur la plus haute marche du podium. Un moment historique dans le WEC.
La plus grande déception du week-end est venue de l’équipe Peugeot, qui s’est classée 14e et 17e au classement général. Au début, dans des conditions humides, ils ont semblé compétitifs pendant un certain temps, mais il est vite devenu clair qu’ils ont beaucoup de travail à faire chez Peugeot Sport s’ils veulent que leurs voitures se battent aux avant-postes. Carlos Tavares, le CEO de Stellantis/Peugeot, ne semble pas très heureux.
Chaque classe reçoit son propre podium et, une fois la cérémonie terminée, les pilotes vainqueurs de chaque catégorie doivent se rendre à la conférence de presse. Ils expliquent alors leur course aux journalistes présents. Tout cela sera également retransmis en direct sur la chaîne du FIA WEC.
Et le week-end se termine comme il a commencé. Vous devinez ? Par un contrôle technique des voitures qui ont franchi la ligne d’arrivée. Celles-ci sont prises en charge dans un parc fermé et doivent se rendre une à une à l’inspection. Là, on vérifie si tout est toujours conforme aux conditions de l’inspection précédente. Ce n’est qu’à ce moment-là que le résultat est définitif.
C’est ainsi que se termine le week-end du WEC à Spa. Nous l’avons beaucoup apprécié et avec cette nouvelle formule et l’ avènement des nouvelles marques, nous sommes vraiment entrés dans un âge d’or de la course d’endurance. Oubliez l’ennuyeuse Formule 1, celle ci est bien meilleure et ne peut que s’améliorer. Et ce, non seulement dans la classe Hyper, mais aussi dans les classes LMP2 et GT, qui ont offert un spectacle fantastique. Et les 72 000 visiteurs (un record) ne s’y sont pas trompés.